Vieux Garçon est né dans la tête d’Helmut (La Maison Tellier, Animal Triste) après avoir vu Old Boy, stupéfiant film coréen qui l’avait bouleversé et qu’il s’était promis de citer d’une manière ou d’une autre dans un de ses projets artistiques. Vieux Garçon, c’est l’escapade en solitaire, l’école buissonnière d’un dernier communiant, loin de la horde de ses congénères pour le temps d’un concert, d’une tournée, d’une chanson. Vieux Garçon n’en finit pas de naître et il veut le faire sous les projecteurs, il veut retrouver l’ivresse des sentiers empruntés seul par une nuit d’été, là où la musique l’emmène. Il veut retrouver le goût des premières scènes, le trac et la joie immense que des centaines de shows ont parfois émoussée. Il veut réinventer un monde et une musique devenus trop prévisibles, trop encadrés. Vieux Garçon, c’est l’histoire de celui qui ne sait pas comment faire dans un monde qui vieillit trop vite, quand lui porte encore ses rêves grandioses de jeunesse. C’est une expérience en temps réel, celle d’un homme qui se construit, celle d’un artiste qui se crée. Sans doute, il y aura un album, un jour. Pour l’heure, des chansons, une voix singulière et un garçon qui se demande, encore et toujours, ce qu’il voudra faire quand il sera grand.
VIEUX GARÇON 